Liberté vs sécurité

Liberté vs sécurité

Votre éducation privilégie-t-elle davantage la liberté ou la sécurité ?

 Il y a quelques années, en atelier philo dans ma classe, j’ai conté aux enfants l’histoire de La petite chèvre de Monsieur Seguin (A. Daudet)

Résumé rapide : Après avoir perdu plusieurs de ses chèvres, toutes dévorées par le loup dans la montagne, Monsieur Seguin s’était promis de ne pas perdre celle-ci :  Blanchette. Il l’attacha donc à un pieu et la priva ainsi de liberté.

Mais la tentation fut trop grande pour Blanchette qui, malgré le danger, s’échappa et goûta aux joies de la montagne. Après une magnifique journée de découverte, elle fut à son tour dévorée par le loup, au grand dam de Monsieur Seguin…

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 Bien sûr nous avons débattu en classe des questions de sécurité versus questions de liberté… En grande majorité, les « petits » (CM1) préféraient leur sécurité. Certains avaient sagement évoqué le consensus des deux : aller dans la montagne en journée et rentrer chez Mr Seguin le soir…

⚠️ A l’évidence, ce sujet peut être décliné politiquement, mais tel ne sera pas mon propos.

Je m’en tiendrai aux adolescents, à vos adolescents, et à vous, parents.

  • Comment vos enfants vivent-ils ce sentiment nouveau de « liberté » au fur et à mesure qu’ils grandissent ?
  • De quelle forme de « sécurité » ont-ils besoin pour se sentir indépendant sans se sentir en danger ?
  • Et vous parents ? Quels risques êtes-vous prêts à supporter pour vos enfants ?

Plusieurs fois j’ai entendu des parents me dire : « hors de question que je laisse mon fils/ma fille partir à l’étranger seul et longtemps dès 18 ans ! »

 D’autres au contraire supportent les prises de risque au regard des bénéfices engrangés par leurs ados…

Où et comment vous situez-vous ?

💡Je vous propose, pour y voir plus clair, de se demander dans le détail à quoi correspond cette sécurité. Car c’est en fait un ensemble de mise en sécurités particulières qu’il convient de viser :

🔴 Sécurité affective : je suis aimé inconditionnellement par mes parents. J’ai suffisamment d’amour en moi pour en déployer et me juger positivement.

🔵 Sécurité relationnelle : je sais que je peux compter sur mes parents, ou sur d’autres personnes.  Je sais précisément où sont mes soutiens.

🟠 Sécurité environnementale : je connais et comprends le milieu dans lequel j’évolue. Je sais quel doit être mon « rôle », ce qu’on attend de moi, comment je peux m’y mouvoir (ex : milieu scolaire, sportif, familial, amical…). J’en connais les limites, le cadre.

🟣 Sécurité « intérieure » : mon estime de moi est bonne (je me perçois positivement, j’ai confiance dans mes compétences)

 

⚠️ Tout cela se construit donc au fil des années. Il ne suffit pas d’avoir un cadre à la maison pour que les jeunes se sentent « sécure » (même si celui-ci est indispensable).

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💡 Quand cet ensemble de sécurités est atteint, votre enfant peut OSER sa liberté ! Il saura de facto ce qu’il est capable de faire, ce qui le met en danger et ce qui ne l’y met pas. Il pourra s’appuyer sur des gens de confiance en cas de besoin et chercher des solutions en lui. Bref, Il aura la capacité à ne pas se mettre en danger…

Alors vous, parents, serez rassurés. Avec un peu de distance sur les choses, vous pourrez relativiser le soi-disant « danger » d’un départ à l’étranger (par exemple !) et laisser votre « petit » s’envoler en toute tranquillité…

 

😕 La petite chèvre de Mr Seguin, elle, à force d’être attachée, était en sécurité, certes, mais n’a pas pu développer sa sécurité intérieure et environnementale :

❌  L’excès de peur du parent empêche le bon développement de l’estime de soi et l’exploration de son environnement.

❌  L’autoritarisme qui en résulte n’engendre pas une construction sécure et éclairée de l’enfant.

Alors Blanchette, insouciante, audacieuse, mût par son désir « s’est jetée dans la gueule du loup » parce qu’elle ne connaissait pas ses limites. 

Comme toujours, tout est affaire de dosage et de nuance.

Savoir exercer sa liberté demande une bonne dose de maturité…Mais j’avais dit que je ne parlerai pas politique 😉

 

« Ose en confiance, gagne en puissance »,

tel est mon mantra.

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« Ose en confiance, gagne en puissance » 

Tel est mon accompagnement.

Si l’un de vos proches, parent ou jeune, souffre de cette difficulté

à s’emparer de sa liberté ?

ou manque de confiance pour se lancer ?

ou manque de motivation pour se donner une direction ?

👉 Transmettez-lui mes coordonnées et parlons-en !

 

✨✨✨ 

Et si vous souhaitez réagir ou poursuivre sur le sujet (ou un autre), contactez-moi ! 

Les ados face à la désinformation

Les ados face à la désinformation

🔵  J’aimerais vous parler d’un sujet qui me tient particulièrement à cœur, en tant que maman et que citoyenne : celui de la désinformation.

Ce phénomène est beaucoup et bien analysé par des journalistes et des essayistes de qualité que je vous laisse lire, plutôt que de redire leurs propos, en moins bien. 

Ce qui est certain c’est que la guerre de l’information a démarré depuis un moment et nous voilà confrontés à la problématiques des fake news, des théories complotistes, de la manipulation de pays étrangers, de la propagande, du prosélytisme… qui s’imposent à nous, à notre insu.

🔵  Une question se pose donc : Comment faire avec nos ados ?

👉  Comment faire pour qu’ils s’intéressent à l’information ET qu’ils aillent sur les bonnes sources d’information ?

👉  Comment faire pour qu’ils ne croient pas tout ce qu’on leur dit MAIS qu’ils ne remettent pas non plus tout en question (ce qui ouvrirait la porte à tous les charlatans) ?

👉  Comment faire pour qu’ils ne se fassent pas happer par des idées simplistes (types populistes) et donc dangereuses car dénuées de la complexité d’une réflexion étayée et mesurée ?

Bref, comment leur donner le pouvoir de l’esprit critique, de l’esprit éclairé ? 

🔵   Je n’ai malheureusement pas de recette miracle pour contrer cette désinformation qui se répand à la vitesse…des réseaux sociaux ! Mais il me semble intéressant de rappeler quelques idées de bon sens :

✨  Encouragez dès le plus jeune âge la curiosité de votre enfant. Faites en sorte que votre ado s’interroge sur le monde qui l’entoure et répondez à ses questions de manière ouverte. La curiosité n’est pas un vilain défaut, elle est le début de la philosophie…

✨  Stimulez la discussion avec des conversations respectueuses. Cela implique de ne pas être frontal dans vos objections. En effet, un adolescent est très susceptible et ne se remet pas facilement en question. En montrant à votre ado que vous l’écoutez sans le juger, il pourra se permettre à son tour d’accepter les opinions des autres… Cela va l’inciter à sortir de ce que l’on appelle aujourd’hui les « biais de confirmation ». 

    • Explication des biais de confirmation :  Les réseaux sociaux, avec leurs puissants algorithmes, nous enferment dans nos croyances et renforcent sans cesse nos convictions. C’est très confortable intellectuellement puisque rien ni personne ne nous remet en question. Mais c’est justement en cela que c’est dangereux : c’est tellement plus simple de rester dans ses certitudes et de polariser les discours plutôt que d’accepter les autres points de vue et d’enrichir sa réflexion. Plus qu’un enfermement, c’est un rétrécissement de l’esprit. C’est la mort du débat.

Garder un esprit critique c’est être en mesure de sortir de cette « bulle algorithmique » pour penser « contre » soi. Plus vous ouvrez de perspective, de discussion et de sources médiatiques à votre enfant, plus il sera en capacité de sortir de ses certitudes et de « penser l’autre ».

✨  Quand l’actualité est brûlante, qu’elle suscite de l’émoi, recueillez ce que votre ado a entendu, vu, appris. Puis interrogez-le sur ses propres émotions et sur ce qu’il/elle pense de la situation. Plus vous le ferez parler de ses émotions plus il/elle en prendra conscience. Or, prendre conscience de ses émotions contribue à progresser dans la perception de celles des autres. Cela développe donc l’empathie.

✨  Ainsi en développant la discussion sans jugement, vous aidez votre enfant à développer son empathie cognitive (la capacité à comprendre le point de vue de l’autre) et en recueillant ses émotions, vous l’aidez à développer une empathie émotionnelle (comprendre les émotions de l’autre). Cette empathie globale contribue au « décentrage » intellectuel et émotionnel. Et c’est en se décentrant, que votre ado apprend à affiner sa pensée, à envisager de nouvelles réflexions, à prendre de la hauteur.

✨  Montrez à votre enfant comment vous utilisez votre esprit critique dans votre vie. Partagez vos réflexions, questionnez les informations, et expliquez vos processus de prise de décision.

N’oubliez jamais que vous êtes le modèle de votre enfant. Votre comportement l’impactera d’une manière ou d’une autre…

✨  Enfin, la lecture est sans doute le moyen le plus efficace d’ouvrir nos enfants à l’empathie, à la complexité du monde, à la structuration de l’esprit et à la raison gardée. C’est donc le moyen le plus sûr d’acquérir un véritable esprit critique…

🔵  MAIS, me direz-vous, comment les faire lire ?

👉 Cela sera le sujet d’un nouvel article…

Les raisons de la démotivation

Les raisons de la démotivation

   On s’accorde tous à penser ceci : connaître la source d’une difficulté permet d’y remédier bien plus facilement…

⚠️  Pourtant, les causes de la démotivation des ados sont rarement interrogées par les parents. Je veux dire que l’on se plaint ou on s’inquiète de les voir sans aspiration, sans rêve, sans envie, sans projection, mais on ne cherche pas vraiment à en savoir l’origine… 

Faute à la fatalité ? À « l’état » adolescent ?

Que nenni ! Il y a des explications… et donc des solutions !

Les causes :  🔵 / Les solutions :  ⭐

🔵   Comme je l’ai déjà évoqué dans un courrier précédent, le manque d’espoir, lié aux crises actuelles, est aujourd’hui un facteur essentiel de la démotivation : l’anxiété coupe nos ados de leurs projections d’avenir et engendre même pour certains un dégoût face à ce qui les attend : « pourquoi faire des enfants dans le monde qui vient ? »…

   Ce premier facteur de démotivation est un sujet sur lequel je me suis déjà longuement exprimée en donnant des points de réflexion et de solution. Si vous souhaitez de nouveau recevoir cette newsletter, n’hésitez pas à me la demander par mail ! 

🔵   Les anxiétés existentielles qui traversent nos enfants pendant leur adolescence, ou les anxiétés liées à un vécu particulier, sont aussi à prendre en compte dans la démotivation. Elles incitent en effet nos jeunes à fuir leurs pensées et à se réfugier dans des vidéos plutôt que de ruminer des idées désagréables. Si ces activités, pendant lesquelles l’ado se coupe du monde et de lui-même, sont dans un premier temps salvatrices, elles vont en un second temps  engendrer un cercle vicieux tout à fait délétère :

En s’interdisant tout moment d’échanges inter ou intra-personnels (avec soi ou avec les autres) le jeune ne produit plus de pensées. Cette baisse de production de pensée entraîne inéluctablement une baisse de sa créativité. Or sa créativité est essentielle dans la connexion à ce qui le fait vibrer, à ce qui le passionne, à ce qui le motive…

  Pour retrouver des moments d’interaction plus fréquents :

-Limiter le portable (mais attention, tout ne se vaut pas sur le portable !). Vaste sujet sur lequel j’aurai l’occasion de revenir !

-Initier des sorties, des visites, des moments d’échanges avec votre enfant : ouvrir sa curiosité avant qu’il ne soit trop tard, c’est-à-dire avant qu’il refuse de vous accompagner ! 

-Proposer des activités extra-scolaires aux multiples bénéfices !

🔵   Le manque de confiance en soi est également un facteur important dans la démotivation : la perception d’un manque de compétence n’incite pas l’ado à se « mettre en mouvement » pour une tâche, même si l’objectif l’enthousiasme. Il doit se sentir à la hauteur de la tâche à accomplir. A contrario, une tâche trop simple, surtout dans le milieu scolaire, ne sera pas suffisamment motivante.

⭐   Il est alors nécessaire de l’aider à y voir clair dans ses compétences réelles et supposées. Le rassurer, l’encourager… et trouver des activités challengeantes ! Et n’oubliez pas, vos feedbacks en matière de confiance sont essentiels pour vos enfants.

🔵  La résignation face à certaines situations est aussi source de démotivation. Par exemple, « j’aimerais partir un an aux Etats-Unis, mais on n’aura jamais assez d’argent pour ce projet ! » Le jeune se résigne devant la difficulté et se démotive de facto.

⭐  La plupart du temps la résignation est la conséquence de ce qu’on appelle en coaching des  » croyances limitantes ». En prendre conscience c’est déjà faire un grand pas en avant ! À tout problème il y a des solutions si  l’on ne s’empêche aucune voie de réflexion.

🔵   Enfin, particulièrement à l’école, l’ado sera démotivé par les activités qui n’ont aucune valeur à ses yeux…

  Ce dernier point est celui du « sens ». Arriver à faire des liens entre ce qui est demandé à un enfant et ce que cela peut lui apporter. Les jeunes ont tendance à penser que la valeur est liée à l’utilité qu’ils auront de leur apprentissage. Une activité peut être parfaitement inutile en termes « pratique » et avoir beaucoup de sens, ne serait-ce que pour la formation de l’esprit. Je pense en particulier à la philosophie ou à certaine notion de mathématiques dont les enfants se demandent bien à quoi cela pourra leur servir ! Cet éclairage là est utile à donner aux enfants, le plus tôt possible…

🔵  MAIS quand la démotivation est bien ancrée, lorsqu’elle est généralisée, il est important de faire aider votre enfant : 

✨  Reconnecter un ado à ce qui le fait vibrer, lui permettre de retrouver énergie et enthousiasme, c’est lui assurer de continuer à poser des choix, à donner une direction à sa vie, à trouver sa place.

C’est vous assurer à vous, parent, de retrouver un enfant que vous comprenez et avec lequel vous allez créer de nouveau du lien…

  Le coaching permet de lever les croyances limitantes, de diminuer l’anxiété, de renforcer le sentiment de compétence.

  Le coaching permet à votre ado de déployer son potentiel…

👍  Ne restez pas seul si les difficultés persistent !

La fonction du rêve

La fonction du rêve

Chers parents, 

⚠️  Pourquoi est-il essentiel de croire aux rêves de vos enfants ?

 » Papa, plus tard je serai footballeur professionnel ! « 

« Maman, quand je serai grande je ferai comme Thomas Pesquet, j’irai dans l’espace ! »

  « Et moi je serai comédienne… »

 

  Leur avez-vous déjà répondu ce genre de phrases :

🔴  « Tu sais, pour être footballeur professionnel, il faut être vraiment exceptionnel, parmi les tous-meilleurs (sous-entendu : « ce n’est pas ton cas »…) ».

🔵  « Être astronaute demande des études longues et difficiles. Et même après, il y a très peu d’élus…et puis il faut être bon en math, tu vois ce que je veux dire ! »

🟠  « Comédienne ? Mais on n’en vit pas de ça, concentre-toi sur des études plus classiques, ça vaudrait mieux ! »

😕  Bizarrement quand un petit de 6 ans nous dit son projet d’avenir, on ne le contredit pas, on le laisse rêver. On se dit que ça lui passera et que « c’est beau d’avoir des rêves »…

️   À partir de quel âge s’autorise-t-on à leur dire que, finalement, il n’est pas bon de rêver? 
14, 15, 16, ans ….?

Ainsi, quand notre ado de 15 ans nous dit son projet, si son idée nous semble « démesurée » (être astronaute) ou « inadaptée » (être comédienne), on remet notre jeune sur son « droit chemin ». Parce que l’on pense qu’il n’y arrivera pas, ou parce que l’on a peur qu’il n’y arrive pas.

😕  On se permet de casser son rêve au nom d’un principe de réalité sorti tout droit de nos croyances…

️  Un rêve est-il fait pour être atteint coûte que coûte ? Quel est finalement la fonction du rêve ? 

Le rêve ou « aspiration » de l’individu, est un facteur d’enthousiasme. Cet enthousiasme est la base et le départ de toute MOTIVATION. Or, une motivation forte, émanant des propres désirs de l’individu (motivation intrinsèque) génère un état qui permet le dépassement de soi. Cette motivation dégage une énergie extraordinaire.

  Avec cette énergie, un ado déploie tous ses talents et peut faire preuve de capacités de progrès insoupçonnées ! Faites-lui confiance, il peut vous étonner !

⭐  Cette énergie lui permet aussi de croire en lui, d’avancer, d’avoir un but, un sens à ses actions. Elle lui permet de s’engager pleinement dans son travail, de faire des choix.

 ⭐  Si finalement il n’a pas les compétences pour devenir footballeur, astronaute ou comédien, il s’en rendra compte de lui-même et pourra abandonner son objectif : il sera résilient car il aura appris, aura travaillé et pourra rebondir.  Certes cela n’empêchera pas souffrance et déception, mais personne n’aura « coupé ses ailes ». Sa confiance sera restée intacte, il n’aura pas « grillé » son énergie. A partir de là, se relancer vers un autre rêve sera beaucoup plus facile…

   Ne pas soutenir les rêves de vos enfants c’est :

😕  Les couper de cette énergie motivationnelle qui est source d’ exploits ou tout au moins d’ engagement et de progrès.

😕  Leur signifier qu’ils ne sont pas capables. Ils vont alors se dévaloriser, perdre confiance et connaître des échecs plus ou moins grands.

 

️  Que retenir ?

 Le rêve n’est pas forcément un projet à réaliser, il est une direction puissante dans la vie de votre jeune… et dans la vôtre aussi !

👉  Si des peurs, des freins, vous empêchent d’avancer ou d’avoir confiance en vos enfants, venez m’en parler, je peux avoir des solutions 😉 !

👉  Et Si votre ado manque de motivation, j’ai les moyens de le reconnecter à ses aspirations profondes ✨✨✨ !

Phrases et actions impactantes

Phrases et actions impactantes

Avez-vous parfois regretté certaines « petites phrases » proférées à vos enfants, a fortiori à vos ados ?


Dans mon ancien métier d’institutrice (j’aime cette dénomination…), j’avais très tôt pris conscience du pouvoir du professeur sur ses élèves : il peut tout aussi bien galvaniser, motiver, susciter que, rabaisser, démotiver, dégoûter… Sa responsabilité est immense et il n’en a pas toujours conscience… Vaste sujet !

Le pouvoir des parents n’est pas moins grand bien sûr, même s’il ne se situe pas au même endroit. Et comme pour les profs, les parents n’ont pas toujours conscience de l’impact de certains comportements ou certaines paroles. Nul n’est parfait, faire des erreurs est normal, mais ne jamais s’en apercevoir peut devenir tout à fait délétère pour nos jeunes ! 

👉  Quelques exemples :

🟡  « Ok tu souhaites faire tel métier, mais tu sais c’est une voie difficile, si tu n’y arrives pas, quel est ton plan B ? »

🔴  « Arrête de faire la tête tout le temps ! Souris… Ou dis moi ce qui ne va pas ! » 

🔵 Récompenser systématiquement les réussites scolaires et/ou punir systématiquement les mauvais résultats.

🟠  « Je te reparlerai quand tu te seras excusé »

️  En quoi ces phrases ou actions sont-elles impactantes ?

👉  Quelques éléments de réponses :

🟡  Lorsque vous demandez à votre ado quel est son plan B alors qu’il est à peine sur le chemin de son plan A, vous lui signifiez qu’il n’est pas vraiment en capacité de réussir. C’est la confiance en lui qui est touchée dans un premier temps. Si son plan A était un grand rêve, c’est aussi sa motivation qui s’écroule. Or confiance et motivation sont sources d’engagement et de travail…

       

🔴L’injonction au bonheur relayé par tous les médias et développements personnels ne correspond pas aux adolescents : ils ont des raisons d’être tristes sans savoir pourquoi. Notre insistance à retrouver le sourire peut fortement les agacer et générer du conflit. C’est contre-productif…

        

🔵 Les récompenses ou punitions (achat d’un cadeau, suppression du portable par exemple) ont pour but de motiver l’enfant au travail. Mais c’est le système de motivation le moins efficace sur le plan scolaire, à utiliser avec modération…

        

🟠  Si vous attendez des excuses de votre enfant avant de reprendre contact suite à un conflit, vous risquez d’enliser la situation. Pourquoi attendez-vous des excuses ? Pour satisfaire votre égo qui a été blessé. Mais quel est le but du dialogue ? De faire comprendre à votre ado en quoi vous avez été blessé, pourquoi vous pouvez jugez qu’il s’est mal comporté. In fine, le lien permet de l’éduquer, de l’élever, parfois au prix d’un orgueil mis de côté…

    

⭐   Vous désirez plus d’explications sur ces quelques exemples ?

⭐  Vous souhaitez prendre du recul sur votre mode éducatif et trouver le chemin adéquat pour accompagner et soutenir au mieux vos enfants ?

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👉   Venez en parler en toute liberté, c’est par ici :