Éduquer c’est résister

Éduquer c’est résister

« Eduquer aujourd’hui c’est résister » ! Voilà ce qui m’est venu instantanément à l’esprit en discutant récemment avec des mamans décontenancées et fatiguées par leur charge éducative.

⚠️ Autrefois l’autorité consistait à donner des règles familiales, en adéquation avec les valeurs de chacun.

⚠️ Autrefois l’autorité consistait à donner des règles de vie, en adéquation avec les lois de la société, à l’échelle du pays, des institutions scolaires ou même de l’école de musique ou du club de sport.

⚠️ Autrefois, l’autorité était une posture de  « bonne-veillance » (et non de bienveillance) pour permettre à nos enfants de grandir en harmonie avec le monde qui les entoure.

 

Mais autrefois, et il n’y a pas si longtemps, les enfants n’étaient pas tentés à outrance par :

 Des écrans aux pouvoirs tout à la fois extraordinaires et délétères, voire catastrophiques, en fonction de l’utilisation qui en est faite (et de l’âge !).

          

❌  De la street-food à chaque coin de rue, tellement pratique et peu chère, des produites hyper transformés, addictifs et dangereux en termes de santé , des sucres cachés provocant une baisse de l’attention voire de l’hyperactivité, (et à long termes bien sûr du diabète de type 2 ).

        

 D’un mode de vie sédentaire comme conséquence directe de tout ce que l’on peut faire assis derrière un écran…

       

  Des modes souvent passagères mais aussi dévastatrices (comme le maquillage pour les toutes jeunes filles qui mettent sur leurs peaux des produit cancérigènes dès l’âge de 10 ans !).

 De la fast-fashion de mauvaise qualité qui, au-delà d’entretenir des filières de production peu recommandables, entretiennent chez les jeunes une envie compulsive de consommer.

 Une injonction au bonheur qui les empêchent de dire leurs coups de blues, pourtant légitimes et nécessaires…

         

Aujourd’hui la simple autorité ne suffit donc plus. Il faut RESISTER !

🔵 Résister au portable :

👉 Leur éviter la désinformation, la manipulation, les propagandes, relayés sans fin sur les réseaux sociaux…

👉  Leur éviter l’isolement 

👉 Leur éviter la perte de leur attention, trésor fragile et indispensable pour un développement harmonieux.

TOUS les parents connaissent aujourd’hui cette bagarre incessante et usante. 

D’autant plus qu’il faut aussi « se battre » avec des contradictions de taille : comment résister alors que, dès la 6ème maintenant, les enfants ont besoin d’un écran pour avoir accès à leurs devoirs ?!! 

        

🔵 Résister à la malbouffe :

👉 Rééquilibrer les repas 

👉 Eduquer nos enfants sur le bon sens alimentaire

🔵 Résister aux achats compulsifs :

👉 Apprendre à différer les plaisirs

👉 Sensibiliser aux problèmes éthiques

       

🔵 Obliger à faire du sport malgré l’attraction numérique : 

👉 Booster, motiver, entrainer nos jeunes à sortir… Quelle énergie vous  reste-t-il après cela ?   

     

🔵 Combattre chaque nouvelle mode qui happe nos enfants en masse, et ce, quelle que soit l’éducation qu’on leur a donnée. Parce que, pour eux, ce qui compte, c’est être comme les autres. Mais aujourd’hui « comme les autres » c’est à l’échelle de la planète : c’est le diktat de tik-tok !

         

🔵 Et, quand on pense avoir à peu près réussi à leur éviter les dangers, voilà une nouvelle chose qui « sort » pour attirer nos enfants, voler leur attention ou leur santé. 

Alors OUI le travail de parents aujourd’hui est épuisant…

Je ne suis contre aucune modernité ni aucune liberté. Je constate seulement. Je constate que les parents sont fatigués et souvent démunis face à tant de contradictions et de combats à mener en termes éducatifs.

Quelles solutions ?

👉 Garder une ligne éducative claire, en accord avec ses valeurs, les besoins et l’âge de l’enfant,

👉 Connaître ses limites en tant que parents,

👉 Mais aussi savoir « laisser-faire » de temps en temps ; savoir sortir de l’injonction à être un parent parfait permet de souffler et de se rassurer :

Rien n’est vraiment très grave tant que l’excès ou l’addiction ne prennent pas le dessus.

Savoir lâcher parfois permet de se ressourcer et de se rendre compte qu’en l’absence de notre « gouvernance », nos enfants peuvent se débrouiller, qu’on leur a donné de bons repères, et qu’une soirée entière de jeux vidéo ou 3 jours de malbouffe ou une soirée maquillage entre copines n’est pas catastrophique.

👉 Garder en tête que l’adolescence passera, comme le reste. Au bout de ce chemin on aura contribué à l’épanouissement de notre enfant, le jeu en vaut la chandelle !

👉 Se dire que la génération « alpha » (née après 2010) n’est pas « moins bien » que les autres. Elle est différente. Non, leur niveau ne chute pas, simplement les critères de réussite ne sont plus les mêmes.

👉 Continuer à porter un regard positif sur nos enfants, quelle que soit la situation, comme un fil unique et nécessaire dans la délicate construction de leur confiance en eux…

 À chacun de trouver son curseur éducatif !

👉  Pour cela aussi je peux vous accompagner, prenez RDV et on en discute !

Vos réactions et témoignages m’intéressent. 

👉 Vous pouvez me faire part de vos remarques en retour de mail, vous participerez ainsi à ma veille éducative !

Au plaisir de vous rencontrer !

Liberté vs sécurité

Liberté vs sécurité

Votre éducation privilégie-t-elle davantage la liberté ou la sécurité ?

 Il y a quelques années, en atelier philo dans ma classe, j’ai conté aux enfants l’histoire de La petite chèvre de Monsieur Seguin (A. Daudet)

Résumé rapide : Après avoir perdu plusieurs de ses chèvres, toutes dévorées par le loup dans la montagne, Monsieur Seguin s’était promis de ne pas perdre celle-ci :  Blanchette. Il l’attacha donc à un pieu et la priva ainsi de liberté.

Mais la tentation fut trop grande pour Blanchette qui, malgré le danger, s’échappa et goûta aux joies de la montagne. Après une magnifique journée de découverte, elle fut à son tour dévorée par le loup, au grand dam de Monsieur Seguin…

✨✨✨

 Bien sûr nous avons débattu en classe des questions de sécurité versus questions de liberté… En grande majorité, les « petits » (CM1) préféraient leur sécurité. Certains avaient sagement évoqué le consensus des deux : aller dans la montagne en journée et rentrer chez Mr Seguin le soir…

⚠️ A l’évidence, ce sujet peut être décliné politiquement, mais tel ne sera pas mon propos.

Je m’en tiendrai aux adolescents, à vos adolescents, et à vous, parents.

  • Comment vos enfants vivent-ils ce sentiment nouveau de « liberté » au fur et à mesure qu’ils grandissent ?
  • De quelle forme de « sécurité » ont-ils besoin pour se sentir indépendant sans se sentir en danger ?
  • Et vous parents ? Quels risques êtes-vous prêts à supporter pour vos enfants ?

Plusieurs fois j’ai entendu des parents me dire : « hors de question que je laisse mon fils/ma fille partir à l’étranger seul et longtemps dès 18 ans ! »

 D’autres au contraire supportent les prises de risque au regard des bénéfices engrangés par leurs ados…

Où et comment vous situez-vous ?

💡Je vous propose, pour y voir plus clair, de se demander dans le détail à quoi correspond cette sécurité. Car c’est en fait un ensemble de mise en sécurités particulières qu’il convient de viser :

🔴 Sécurité affective : je suis aimé inconditionnellement par mes parents. J’ai suffisamment d’amour en moi pour en déployer et me juger positivement.

🔵 Sécurité relationnelle : je sais que je peux compter sur mes parents, ou sur d’autres personnes.  Je sais précisément où sont mes soutiens.

🟠 Sécurité environnementale : je connais et comprends le milieu dans lequel j’évolue. Je sais quel doit être mon « rôle », ce qu’on attend de moi, comment je peux m’y mouvoir (ex : milieu scolaire, sportif, familial, amical…). J’en connais les limites, le cadre.

🟣 Sécurité « intérieure » : mon estime de moi est bonne (je me perçois positivement, j’ai confiance dans mes compétences)

 

⚠️ Tout cela se construit donc au fil des années. Il ne suffit pas d’avoir un cadre à la maison pour que les jeunes se sentent « sécure » (même si celui-ci est indispensable).

✨✨✨

💡 Quand cet ensemble de sécurités est atteint, votre enfant peut OSER sa liberté ! Il saura de facto ce qu’il est capable de faire, ce qui le met en danger et ce qui ne l’y met pas. Il pourra s’appuyer sur des gens de confiance en cas de besoin et chercher des solutions en lui. Bref, Il aura la capacité à ne pas se mettre en danger…

Alors vous, parents, serez rassurés. Avec un peu de distance sur les choses, vous pourrez relativiser le soi-disant « danger » d’un départ à l’étranger (par exemple !) et laisser votre « petit » s’envoler en toute tranquillité…

 

😕 La petite chèvre de Mr Seguin, elle, à force d’être attachée, était en sécurité, certes, mais n’a pas pu développer sa sécurité intérieure et environnementale :

❌  L’excès de peur du parent empêche le bon développement de l’estime de soi et l’exploration de son environnement.

❌  L’autoritarisme qui en résulte n’engendre pas une construction sécure et éclairée de l’enfant.

Alors Blanchette, insouciante, audacieuse, mût par son désir « s’est jetée dans la gueule du loup » parce qu’elle ne connaissait pas ses limites. 

Comme toujours, tout est affaire de dosage et de nuance.

Savoir exercer sa liberté demande une bonne dose de maturité…Mais j’avais dit que je ne parlerai pas politique 😉

 

« Ose en confiance, gagne en puissance »,

tel est mon mantra.

✨✨

« Ose en confiance, gagne en puissance » 

Tel est mon accompagnement.

Si l’un de vos proches, parent ou jeune, souffre de cette difficulté

à s’emparer de sa liberté ?

ou manque de confiance pour se lancer ?

ou manque de motivation pour se donner une direction ?

👉 Transmettez-lui mes coordonnées et parlons-en !

 

✨✨✨ 

Et si vous souhaitez réagir ou poursuivre sur le sujet (ou un autre), contactez-moi ! 

La fonction du rêve

La fonction du rêve

Chers parents, 

⚠️  Pourquoi est-il essentiel de croire aux rêves de vos enfants ?

 » Papa, plus tard je serai footballeur professionnel ! « 

« Maman, quand je serai grande je ferai comme Thomas Pesquet, j’irai dans l’espace ! »

  « Et moi je serai comédienne… »

 

  Leur avez-vous déjà répondu ce genre de phrases :

🔴  « Tu sais, pour être footballeur professionnel, il faut être vraiment exceptionnel, parmi les tous-meilleurs (sous-entendu : « ce n’est pas ton cas »…) ».

🔵  « Être astronaute demande des études longues et difficiles. Et même après, il y a très peu d’élus…et puis il faut être bon en math, tu vois ce que je veux dire ! »

🟠  « Comédienne ? Mais on n’en vit pas de ça, concentre-toi sur des études plus classiques, ça vaudrait mieux ! »

😕  Bizarrement quand un petit de 6 ans nous dit son projet d’avenir, on ne le contredit pas, on le laisse rêver. On se dit que ça lui passera et que « c’est beau d’avoir des rêves »…

️   À partir de quel âge s’autorise-t-on à leur dire que, finalement, il n’est pas bon de rêver? 
14, 15, 16, ans ….?

Ainsi, quand notre ado de 15 ans nous dit son projet, si son idée nous semble « démesurée » (être astronaute) ou « inadaptée » (être comédienne), on remet notre jeune sur son « droit chemin ». Parce que l’on pense qu’il n’y arrivera pas, ou parce que l’on a peur qu’il n’y arrive pas.

😕  On se permet de casser son rêve au nom d’un principe de réalité sorti tout droit de nos croyances…

️  Un rêve est-il fait pour être atteint coûte que coûte ? Quel est finalement la fonction du rêve ? 

Le rêve ou « aspiration » de l’individu, est un facteur d’enthousiasme. Cet enthousiasme est la base et le départ de toute MOTIVATION. Or, une motivation forte, émanant des propres désirs de l’individu (motivation intrinsèque) génère un état qui permet le dépassement de soi. Cette motivation dégage une énergie extraordinaire.

  Avec cette énergie, un ado déploie tous ses talents et peut faire preuve de capacités de progrès insoupçonnées ! Faites-lui confiance, il peut vous étonner !

⭐  Cette énergie lui permet aussi de croire en lui, d’avancer, d’avoir un but, un sens à ses actions. Elle lui permet de s’engager pleinement dans son travail, de faire des choix.

 ⭐  Si finalement il n’a pas les compétences pour devenir footballeur, astronaute ou comédien, il s’en rendra compte de lui-même et pourra abandonner son objectif : il sera résilient car il aura appris, aura travaillé et pourra rebondir.  Certes cela n’empêchera pas souffrance et déception, mais personne n’aura « coupé ses ailes ». Sa confiance sera restée intacte, il n’aura pas « grillé » son énergie. A partir de là, se relancer vers un autre rêve sera beaucoup plus facile…

   Ne pas soutenir les rêves de vos enfants c’est :

😕  Les couper de cette énergie motivationnelle qui est source d’ exploits ou tout au moins d’ engagement et de progrès.

😕  Leur signifier qu’ils ne sont pas capables. Ils vont alors se dévaloriser, perdre confiance et connaître des échecs plus ou moins grands.

 

️  Que retenir ?

 Le rêve n’est pas forcément un projet à réaliser, il est une direction puissante dans la vie de votre jeune… et dans la vôtre aussi !

👉  Si des peurs, des freins, vous empêchent d’avancer ou d’avoir confiance en vos enfants, venez m’en parler, je peux avoir des solutions 😉 !

👉  Et Si votre ado manque de motivation, j’ai les moyens de le reconnecter à ses aspirations profondes ✨✨✨ !

Phrases et actions impactantes

Phrases et actions impactantes

Avez-vous parfois regretté certaines « petites phrases » proférées à vos enfants, a fortiori à vos ados ?


Dans mon ancien métier d’institutrice (j’aime cette dénomination…), j’avais très tôt pris conscience du pouvoir du professeur sur ses élèves : il peut tout aussi bien galvaniser, motiver, susciter que, rabaisser, démotiver, dégoûter… Sa responsabilité est immense et il n’en a pas toujours conscience… Vaste sujet !

Le pouvoir des parents n’est pas moins grand bien sûr, même s’il ne se situe pas au même endroit. Et comme pour les profs, les parents n’ont pas toujours conscience de l’impact de certains comportements ou certaines paroles. Nul n’est parfait, faire des erreurs est normal, mais ne jamais s’en apercevoir peut devenir tout à fait délétère pour nos jeunes ! 

👉  Quelques exemples :

🟡  « Ok tu souhaites faire tel métier, mais tu sais c’est une voie difficile, si tu n’y arrives pas, quel est ton plan B ? »

🔴  « Arrête de faire la tête tout le temps ! Souris… Ou dis moi ce qui ne va pas ! » 

🔵 Récompenser systématiquement les réussites scolaires et/ou punir systématiquement les mauvais résultats.

🟠  « Je te reparlerai quand tu te seras excusé »

️  En quoi ces phrases ou actions sont-elles impactantes ?

👉  Quelques éléments de réponses :

🟡  Lorsque vous demandez à votre ado quel est son plan B alors qu’il est à peine sur le chemin de son plan A, vous lui signifiez qu’il n’est pas vraiment en capacité de réussir. C’est la confiance en lui qui est touchée dans un premier temps. Si son plan A était un grand rêve, c’est aussi sa motivation qui s’écroule. Or confiance et motivation sont sources d’engagement et de travail…

       

🔴L’injonction au bonheur relayé par tous les médias et développements personnels ne correspond pas aux adolescents : ils ont des raisons d’être tristes sans savoir pourquoi. Notre insistance à retrouver le sourire peut fortement les agacer et générer du conflit. C’est contre-productif…

        

🔵 Les récompenses ou punitions (achat d’un cadeau, suppression du portable par exemple) ont pour but de motiver l’enfant au travail. Mais c’est le système de motivation le moins efficace sur le plan scolaire, à utiliser avec modération…

        

🟠  Si vous attendez des excuses de votre enfant avant de reprendre contact suite à un conflit, vous risquez d’enliser la situation. Pourquoi attendez-vous des excuses ? Pour satisfaire votre égo qui a été blessé. Mais quel est le but du dialogue ? De faire comprendre à votre ado en quoi vous avez été blessé, pourquoi vous pouvez jugez qu’il s’est mal comporté. In fine, le lien permet de l’éduquer, de l’élever, parfois au prix d’un orgueil mis de côté…

    

⭐   Vous désirez plus d’explications sur ces quelques exemples ?

⭐  Vous souhaitez prendre du recul sur votre mode éducatif et trouver le chemin adéquat pour accompagner et soutenir au mieux vos enfants ?

  Vous souhaitez avoir des ressources en termes de communication ?

👉   Venez en parler en toute liberté, c’est par ici :